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Le conseil général de Loire-Atlantique ré-ouvre à la navigation le canal de Nantes à Brest

ecluse sur le canal de Nantes à Brest


Une conception locale
Le Conseil général s’est appuyé sur le Centre d’Études Techniques Maritimes et Fluviales (CETMEF) pour élaborer le cahier des charges de la barge précisant ses dimensions et ses caractéristiques techniques (moteur, grue…). Au terme d’un appel d’offres, il a attribué le marché de construction au chantier Alu Marine (Couëron), pour un montant de 284 852,17 €HT.
Le premier chantier confié à la barge « Isac » consistera au dégagement de la section de 6 km de canal entre l’écluse des Bellions et l’écluse de la Digue.
 
 
La réouverture du canal entre Fégréac et St-Nicolas-de-Redon
 
Le Canal de Nantes à Brest compte une section de 6 km (17e bief) située entre l'écluse des Bellions à Fégréac et l'écluse de la Digue à Saint-Nicolas-de-Redon, parfois appelée « Petit canal ». Cette section est fermée à la navigation depuis la construction du barrage d'Arzal au début des années 70 : le remplacement du pont-levis à balancier par un ouvrage fixe à l’époque, puis récemment la construction d'un mur et d'un batardeau pour protéger des crues de la Vilaine, ont durablement condamné toute navigation fluviale. Le parcours des plaisanciers devait donc s’interrompre plus en amont, à l’écluse des Bellions, où ils se voyaient contraints d’emprunter la Vilaine.
 
En décembre 2007, les conseillers généraux de Loire-Atlantique ont approuvé un programme de réouverture du « Petit canal » et de rénovation de l'écluse de la Digue. Sa réalisation va permettre de restaurer la navigabilité de cette section qui était progressivement envahie par la végétation, et ainsi d’offrir aux embarcations un circuit en boucle d’une douzaine de kilomètres, entre Vilaine et Canal : de quoi redynamiser le tourisme fluvial de courte durée au départ de Redon et Saint-Nicolas de Redon.
 
A ce jour, l’ensemble des travaux s’élève à environ
un million d’euros TTC, entièrement à la charge du Conseil général de Loire-Atlantique, et se décompose en trois opérations.
 
1. La réhabilitation de l’écluse de la Digue
Les premiers travaux, achevés à la fin de l’année 2008, ont consisté à remplacer les portes et à réparer les maçonneries de l’écluse, pour un montant de 200 000 €HT (Le Du Industrie / Bâtiments Modernes Béton / Conseil général - Service Infrastructures maritimes et Voies navigables).
La deuxième phase de travaux consiste au remplacement des ouvrages de franchissement sur l'écluse, permettant de rétablir un tirant d'air suffisant pour le gabarit réglementaire de navigation tout en assurant la desserte du quartier Digue aval. Le programme de travaux prévoit :
L’année 2009 a été consacrée à l’étude des solutions techniques devant être mises en œuvre (bureau d’études Terrell Ouest). Le marché de rénovation des ouvrages de franchissement vient d’être attribué et les travaux, prévus pour une durée de 4 mois, vont s’engager prochainement afin d’être achevés pour l’été 2010, pour un montant de 315 000 €HT (aux quels s’ajoutent 40 000 €HT pour la maîtrise d’oeuvre).
 
 
2. Le dragage de la section Fégréac –Saint-Nicolas-de-Redon
Les nombreuses années de stagnation depuis la fermeture de cette section ont favorisé l'envasement du bief et la prolifération des plantes  aquatiques envahissantes. Une campagne de dragage des 6 km de voie d’eau concernés a été menée tout au long de l’année 2009 pour un coût global de 300 000 €H.T. (entreprise HLB Environnement).
Afin de dégager la partie « aérienne » de la navigation, le Conseil général va maintenant engager des travaux d'élagage d'arbres. Dans la mesure où une large partie du de cette section est inaccessible par voie terrestre, c’est précisément la nouvelle barge « Isac » qui va s’en charger : le bois coupé sera donc évacué par voie fluviale.
 
3. La valorisation paysagère en lien avec le tissu d’associations locales
Parallèlement à ces travaux essentiels pour la navigation, une démarche partenariale de valorisation paysagère est menée sur cette section du canal. Elle vise à mettre en valeur les interactions possibles entre le canal - la navigation, les péniches - et les chemins de halage et de contre-halage - aujourd’hui devenus indépendants de la proximité de l’eau et utilisés surtout par les vélos et les piétons. Des « fenêtres » sur le canal et des points de vue seront ainsi créés afin de mettre pleinement en valeur les aménagements réalisés.
Dans la continuité d’une étude réalisée par les élèves du Centre de Promotion Sociale Agricole (CPSA) de Combourg, dans le cadre du cycle de formation BTS « aménagements paysagers », une action bénévole a été initiée les 9 octobre et 28 novembre dernier dans le cadre de l’opération « Moi aussi j’agis » avec le concours de la ville de Saint-Nicolas de Redon et de l’association des Amis du Transformateur : rassemblant près de 30 personnes, cette action a consisté en une ouverture paysagère du chemin de contrehalage vers le canal, en mettant en perspective un ouvrage recouvert par la végétation, le siphon de l’Orgeraie. Cette opération s’achèvera les 26 et 27 février prochain par le dégagement de quelques ouvertures complémentaires à destination des pêcheurs.

Le Conseil général prévoyait donc la réouverture à la navigation de cette section à l'été 2010, mais les travaux ont pris du retard..


Retrouver le canal oublié


En 2008, le conseil général de Loire-Atlantique est devenu propriétaire et gestionnaire des voies fluviales de Loire-Atlantique. Depuis, il développe de grandes ambitions pour la section du canal de Nantes à Brest dont il a la responsabilité (73 km) : après le réaménagement multi-usages du chemin de halage et la réhabilitation de plusieurs ponts et écluses, le Conseil général vise maintenant la réouverture complète du canal à la navigation fluviale. Pour y parvenir, il doit entièrement draguer et dégager de la végétation envahissante une section de 6 km, située entre Fégréac et St-Nicolas-de-Redon, et fermée à la navigation depuis 30 ans. Ces travaux vont être assurés par la nouvelle barge fluviale «Isac », dernier investissement en date du Conseil général (284 000 €). Mise en service en cette fin février, elle va désormais intervenir sans relâche afin de permettre la réouverture de ce « Petit canal » d’ici à l’été prochain
 
 
Voies navigables de Loire-Atlantique : objectif mise en valeur
 
Le Canal de Nantes à Brest, ses étangs et rigoles, l’Erdre et la Sèvre navigables : le Conseil général est propriétaire et gestionnaire depuis 2008 de 120 km de voies navigables, avec un objectif : préserver l’existant, mettre en valeur le potentiel, pour faire davantage connaître et vivre ce patrimoine.
Propriétaire du domaine public fluvial, le Conseil général remplit aujourd’hui un rôle de régulation, de coordination et de conseil sur les voies navigables. Il est en ce sens le principal garant des cohérences hydraulique, domaniale et de navigation.
Le Conseil général considère les voies navigables constituent un patrimoine historique de très grande valeur, ouvert aux activités de loisirs et qui contribue à la qualité de vie en Loire-Atlantique. Pour cette raison, il a mis en place et développe un schéma des voies navigables 2008-2012 couvrant l’ensemble des activités liées au domaine public fluvial : entretien, exploitation, valorisation, environnement, sport, tourisme… Ce schéma formalise des axes opérationnels concrets et réalistes, et un plan de 30 actions –les unes déjà ancrées dans les pratiques, les autres nouvelles ou à développer - pour un développement des voies d’eau départementales.
 
Il repose autour de trois axes :

1. Préserver le patrimoine en sauvegardant les ouvrages historiques et en protégeant l’environnement.
Le patrimoine naturel du domaine public fluvial - floristique et arboré, piscicole et faunistique - est dorénavant géré en accord avec les orientations de développement durable. L’acquisition de la barge « Isac » s’inscrit pleinement dans cette démarche, en ce qu’elle favorise l’intervention par voie fluviale afin de préserver les abords de la voie d’eau
 
2. Développer l’offre de loisirs en aménageant le canal de Nantes à Brest et en valorisant les abords des voies d’eau.
Concernant le Canal de Nantes à Brest, le Conseil général vise à en faciliter l’usage par les plaisanciers en développant des ports fluviaux et par les randonneurs en améliorant l’accès au domaine public fluvial.
Parmi les principales nouveautés de ce schéma figurent notamment :
 
3. Faire vivre et connaître les voies d’eau en développant l’animation, la concertation, ainsi qu’en favorisant la promotion et l’information du public.
Pour échanger, améliorer l’information de tous et permettre le développement des diverses activités présentes sur et autour des voies d’eau, la concertation est à l’ordre du jour.
L’animation est encouragée, autour de manifestations locales comme l’opération « Moi aussi j’agis » qui a vu de nombreux bénévoles effectuer des travaux de valorisation des abords du canal.
 
 
La barge multiservices « Isac » mise en service
 
C’est en 2007 que le Conseil général de Loire-Atlantique a décidé d’engager la construction d’une nouvelle barge multiservices pour les travaux d’exploitation et d’entretien de ses voies navigables départementales.
 
Une deuxième barge, pour couvrir 120 km de voies navigables
Auparavant, la barge « Erdre », construite en 1985 et modernisée en 2008, était le seul bâtiment du Conseil général à assurer l’entretien du canal de Nantes à Brest, de l’Erdre et de la Sèvre. Or cette barge devait effectuer de long trajets (plus de 100 km entre Redon et Vertou) et être partagée entre deux zones de travail au nord et au sud de la Loire. De plus, cette unité de petite dimension (12 m de longueur et 4 m de largeur) ne dispose pas de capacité de stockage.
Le Conseil général, désireux de valoriser son patrimoine fluvial départemental et en particulier d’améliorer la qualité de service sur le canal, a donc décidé de lancer l’acquisition d’un nouveau bâtiment. Alors que l’ouverture du chemin de halage et de contre-halage aux randonneurs a rendues plus difficiles les interventions par voie « terrestre », la barge permettra de les assurer par voie fluviale.
Ce nouvel outil de travail permet donc aux agents du Conseil général (service Infrastructures maritimes et Voies navigables) d’accroître l’efficacité de leurs interventions sur chacun des secteurs des voies départementales, en doublant les opérations d’entretien :
 
Des caractéristiques adaptées au canal
Cette nouvelle barge, plus grande (15 m) et plus large (4,40 m) permettra donc aux équipes du Conseil général d’effectuer des opérations d'entretien par voie d’eau. Les fonctionnalités principales dévolues à cette nouvelle unité sont les suivantes :


Enfin des travaux entre Pontivy et Guerlédan

4 novembre 2010 - Le Telegrammme.com

Attendus depuis longtemps, des travaux de réhabilitation de la partie du canal entre Pontivy et Guerlédan, devraient être engagés l'an prochain par le conseil régional.

«Vous n'attendrez pas une année supplémentaire avant que des travaux ne soient lancés!» Les promesses n'ont beau engager que ceux qui les reçoivent, celle faite, hier après-midi, par le vice-président du conseil régional chargé de la mobilité et des transports, Gérard Lahellec, a réjoui les membres du collectif des riverains du canal de Nantes à Brest. À la tête d'une délégation également composée du maire de Pontivy, Jean-Pierre Le Roch (d'ailleurs lui aussi conseiller régional), l'élu d'une collectivité désormais en charge des voies navigables, a donc rassuré les membres du collectif. Né, il y a un peu plus de deux mois, celui-ci s'est donné pour mission de faire réhabiliter la partie du canal comprise entre le barrage de Guerlédan et de Pontivy. 

Du barrage de Guerlédan à Poulhibet 

Bien évidemment, l'état de ce tronçon d'une vingtaine de kilomètres n'est pas homogène. Pour les riverains, l'urgence demeure aujourd'hui d'engager la réhabilitation de la partie comprise entre le barrage et Poulhibet. Ici, entre l'envasement, la prolifération des algues ou encore l'état de délabrement des écluses... le travail ne manque assurément pas. «Auchapitre des travaux à réaliser d'urgence, il y aurait cinq écluses à refaire (1) pour maintenir l'eau dans les biefs jusqu'au point de jonction du canal et du Blavet», expliquent les membres du collectif avant de préciser «qu'il serait également judicieux de désenvaser avant de réaménager le chemin de halage». 

Une première enveloppe de 370.000 € 

S'agissant de la nature des travaux à réaliser, rien n'a bien évidemment encore été arrêté par le conseil général. En revanche, la volonté d'engager rapidement des travaux a été clairement affirmée. «Dès le mois de décembre, une décision budgétaire sera arrêtée et une première enveloppe de 370.000 € sera dégagée pour ce dossier», assure Gérard Lahellec. Bien sûr, l'ensemble des travaux nécessaires à la réhabilitation de cette portion du canal de Nantes à Brest, «sans doute la plus atteinte», ne seront pas réalisés en une seule fois. Simplement, un an seulement après cette compétence pour les voies fluviales, la région entend donner «un signe fort». Ce n'est assurément pas les riverains qui vont s'en plaindre. 



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